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COMMUNIQUÉ 📣 N°7 : En avant Guingamp ! (+ 📹)

Dernière mise à jour : 3 nov. 2022




En avant Guingamp !

Aujourd’hui, le Rallye 100% RAS fait escale à Icht, une ville bien connue par son oasis, l’un des plus beaux de la province, mais également par ses gravures rupestres, véritables prestiges préhistoriques de la région de TATA. C’est dans un décor de savane africaine avec ses dromadaires et ses acacias que les concurrentes vont poser leur packtage pour une belle et douce nuit. Si leur emploi du temps le permet, la caravane pourra découvrir une autre civilisation au centre du village souterrain qui a pour but de protéger les habitants des hautes chaleurs du désert. Le camp pour cette nuit, se nomme ‘’Auberge Botj Biramane’’, situé à quelques centaines de mètres de la commune de Icht. L’auberge est tenue par deux Français Philippe et Paul Savonitto.


Chassez le naturel, il revient au galop !

Hier soir au briefing, Yves Tartarin a fait quelques observations sur la vitesse excessive de plusieurs équipages. De quoi freiner l’ardeur de certains qui auraient une envie d’appuyer sur le champignon, une deuxième fois consécutive. Il a rappelé que les 4x4 qui étaient sur cette épreuve, n’étaient pas des voitures de course, et qu’il fallait ménager sa monture, car il restait encore trois étapes.

En effet, si certains scrutent désespérément un passage plus rapide, mais néanmoins plus dangereux, qui risque de virer au cauchemar. C’est là, que la part invisible se cache entre le défi et le mystère d’un désert impitoyable. Par conséquent, tout le monde devait rester vigilant et éviter les excès. Attention, c’est toujours dans le désert qu’on casse sa pipe ou sa bouteille d’eau !

Les anciens savent aussi que le pilotage est toujours lié à la navigation, et qu’il faut avoir une maîtrise de tous les instants pour concilier ces deux axes ‘’ équilibre vertical et la vitesse horizontale’’.


C’est donc, une longue étape qui attendait les concurrents. Au total, 400,70 kms étalés sur deux spéciales. Une de 42,72 kms et l’autre de 119,72. Un parcours compliqué pour les pilotes et les machines. Dès le km 5, les véhicules vont se trouver face un terrain hostile avec de nombreuses marches et saignées profondes sur environ 40 kms, avant de franchir la ligne d’arrivée dans une palmeraie entourée de palmiers. Le deuxième secteur ressemble au premier. Avec en plus des pif/paf et beaucoup d’escaliers en descente. Finalement, une étape piège qui ressemble au parfum d’aventures, que la caravane est venue chercher dans le Sud Marocain. Le vent du Sahara a aussi été un ennemi pour tout le monde. Ce sont des moments comme ça, ils n’auront pas l occasion d ‘en vivre souvent, dans l univers aseptisé qu’ils connaissent, en Europe.

En suivant les concurrents sur les pistes, on constate rapidement que les moyennes descendent. Non seulement, il y a la difficulté du jour, mais en plus, les chaleurs écrasantes plombaient les habitables en surchauffes. Vers 15h45, Yves Tartarin rentre au bivouac en traînant à la ficelle le Polaris SSV #120. À 5 kms de l’arrivée de la première ES1, le moteur n’en voulait plus. Maintenant, c’est aux mécanos d’essayer de trouver la panne pour que l’équipage puisse repartir pour la ES7. Ce véhicule avait déjà rencontré des problèmes de carburation, il y a deux jours. Espérons que le chat noir, ce drôle de mistigri qui porte la scoumoune aux équipages, ne s’installe pas définitivement sur le 100 RAS.


Non loin du point de contrôle final, deux équipages sont aux coudes à coudes. Le #150 Toyota HDJ 80 de Martineau/Guerin, mène la danse devant le Defender #110 Tait Wright/Kirk. Le Toyota finira par porter l’estocade à son adversaire dans les derniers kms. Ces deux premiers de cordées arrivent en tirant la langue sous la bannière finale. Apparemment, c’est comme une délivrance, tellement cette étape semblait redoutable. Fatigué.e.s et épuisée.s, les pilotes et les copilotes ont le sentiment aujourd’hui, du bonheur total d’avoir triomphé des plus hauts sommets de l’effort, du risque, voire de l’appréhension qui était le véritable enjeu de cette grosse journée. Du coup, le podium commence à se dessiner.


Au bal masqué, ohé, ohé…

Ce soir, c’est un événement sans précédent. Le groupe GOLDIE’S a donné un concert VIP pour tous les concurrents et les habitants, dans un endroit atypique et insolite, du Sahara. Que la montagne est belle lorsqu’elle est habillée de ses plus beaux habits de fête, disait le gérant de l’établissement. Pour la première fois, Gilou et Françis allaient jouer à guichet fermé, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils n’ont vendu aucune de place ! Tout le répertoire y passe, manque juste la danse du canard ! Maintenant, viens le temps du rangement du matériel, car dès demain, les troubadours du RAS sont attendus sur les planches de la commune de Tafnildilt. Espérons que le guichet sera ouvert cette fois ?


Jamais deux sans trois. ‘’Elle est l’a’’. Depuis quelques jours le groupe est accompagné au chant par Marie. La dame qui jouait du piano debout à exactement le même grain de voix que France Gall. D’ailleurs, lorsque Marie s’empare du micro, les deux autres se font tout ‘’pitit, pitit !’’


Elles ont dit…

En plein milieu du désert, nous recevons ce soir l’équipage #276. 100% Canadien Degrady/Racette. Toyota KDJ 120.


« Nous avons des amies Françaises qui nous on parlé du Rallye. Du coup, on a fait nos valises de Montréal et direction Roissy Charles de Gaulle. Moi, j’ai déjà participé au Rallye Cap Fémina, pour Johanne, c’est une première. Le Toyota a été loue à Yves Tartarin. En tout cas, on est très heureuse d’être ici puisque au Canada il y a déjà en temps froid. Au sein, l’ambiance est parfaite et les membres de l’organisation sont des gens chaleureux. En revanche, le Road Book n’est pas assez précis, il y quelques erreurs, significatives. Concernant le parcours, les pistes sont belles avec des paysages variés et parfois surprenants. Comme pas mal d’équipages, nous avons avec nous notre fétiche dans la voiture, il s’agit de la petite peluche ‘’OLAF’’ un petit bonhomme de neige qui nous porte bonheur. Il a bien fait de venir, car lorsque sommes au bar ou au restaurant, c’est lui qui surveille la voiture ».


Classement Provisoire ES6 :

1 # 107 Bos/Correia Toyota 90 (FR)

2 # 169 Martinez/Lebeau Mitsubishi (FR)

3 # 138 Mellado/Bechet Jeep Wrangler (FR)

4 # 150 Martineau/Guerin Toyota HDJ 8 (FR)

5 # 110 Tait Writh/Kirk Defender (Brit )


Classement général :

1 # 138 Mellado/Bechet Jeep Wrangler

2 # 107 Bos/Correia Toyota 90

3 # 169 Martinez/Lebeau Mitsubishi


Article : Gilles David. S/Presse : 100% RAS





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